À la synagogue aussi, il y a des choses qui énervent… Alain Granat et Jonathan Demayo, les auteurs de «Comment savoir si vous êtes juif» (J’ai Lu), vous livrent leur Top 10 (liste non exhaustive…).
1 / Quand on change dix fois de page pendant le même office
On revient en arrière dans le bouquin, puis on retourne à la page 212 sans oublier de dire le passage de la page 233. En gros, on est vite paumé. C’est là qu’on comprend l’utilité réelle du marque-page en tissu dans les livres de prière.
2/ Quand le rabbin nous appelle pour lire un truc
Et qu’on ne sait même pas où on en est.
3/ Quand les femmes parlent et que l’officiant dit tout fort « taisez vous mesdames ! »
On a l’impression d’avoir perdu cent ans d’évolution.
4/ Quand on a oublié nos kippas et qu’il n’y a plus de kippa dans la boîte à kippa
Du coup, on met la main sur la tête, et c’est franchement ridicule.
5/ Quand le voisin de prière fait semblant de lire la Amida* et exécute tous les gestes de prosternation
Alors qu’on sait très bien qu’il ne sait même pas lire l’hébreu.
6/ Quand le mec se la pète en finissant sa Amida plus vite que les autres
En mode « Je vous attends les gars ».
7/ Quand tu entres dans une syna qui n’est pas la tienne
Et que tout le monde te regarde comme si tu étais une bête curieuse.
8/ Quand c’est le moment des enchères** pour monter à la Torah
Et que Claude Benichou et son frère se battent entre eux pour bien montrer à tout le monde qui a la plus grosse… BM.
9/ Quand personne ne nous dit quand il faut sortir de sous le talith
Du coup, on est en suspens permanent. Le rabbin, lui, continue sa prière, et si tu ne passes pas une tête, tu pourrais y rester des heures.
10 / Quand le mec de derrière n’arrête pas de parler
Et qu’il nous dit « chut ! » quand on murmure un truc à son voisin.
Jonathan Demayo et Alain Granat
*La Amida est une prière murmurée ou silencieuse, c’est un ensemble de bénédictions accompagnées de prosternations. Il en existe 3 versions, une pour les offices des jours ordinaires, une autre pour le Shabbat et les jours saints, et une dernière pour la fête de Roch Hachana.
**Pour les grandes fêtes ou pour Shabbat, des enchères sont traditionnellement organisées pour les fidèles désirant lire dans la Torah. L’argent récolté sert notamment à entretenir le lieu de culte (ses livres et son Sefer Torah), organiser des événements au sein de la communauté, ou aider les plus nécessiteux (Tsédaka).
Commander Comment savoir si vous êtes juif sur Fnac.com (6€)
© textes : J’ai Lu
© photos, visuels : photo de une : « le Grand pardon » d’Alexandre Arcady / J’ai Lu / DR
Article publié le 17 septembre 2015, tous droits de reproduction et de représentation réservés © 2018 Jewpop