Tenou'a magazine
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Le sionisme dans tous ses états au coeur du numéro d'été de Tenou'a

4 minutes de lecture

 
Être – ou ne pas être, ou comment être – sioniste aujourd’hui, telle est la question posée dans le numéro d’été du magazine Tenou’a, titré « Vous avez dit sioniste ? ».
 
Depuis le premier congrès sioniste de Bâle en 1897 en passant par la création de l’État d’Israël en 1948, et jusqu’à cet été, les sionistes en ont vu de toutes les couleurs et avalé bien des couleuvres. Jamais mot n’aura causé autant de maux, pour les uns synonyme de l’empire du mal en isme, et de débats passionnés pour les autres, comme idéologie de la libéra-sion du peuple juif. Mais comme le soulignait l’écrivain Avraham B. Yehoshua, « le sionisme ne peut sûrement pas être tenu pour une idéologie mais juste comme une très large plateforme de différentes idéologies, parfois même antagonistes. » Alors que signifie être sioniste en 2018 ?
 

Tenou'a sioniste

 
Dans son éditorial, Delphine Horvilleur se définit avec malice comme une « espèce de sioniste », reprenant à son compte l’antienne des obsédés de la mainmise des juifs sur le monde et de « l’Israël » (précédé du L apostrophe si vous usez du vocable antisémi-sionis-te). « Une espèce parmi beaucoup d’autres mais pas une espèce en voie de disparition », comme le précise la directrice de la rédaction de Tenou’a.
 
Au fil des pages du magazine, vous retrouverez un remarquable entretien du regretté philosophe Michaël Bar-Zvi, qui expose avec acuité la singularité du sionisme et de l’identité israélienne, mais aussi la voix « post-sioniste » de l’écrivain David Isaac Haziza, qui interroge l’idée de sionisme et son avenir, ou encore le témoignage de la journaliste Laly Derai, qui vit « au-delà de la ligne verte ».
 
La lecture de ce passionnant numéro nous mène à une conclusion évidente : Herzl fut le concepteur d’un État des juifs qui a fini par mettre les juifs – et leurs ennemis ou contempteurs – dans tous leurs états.
 
Jewpop
 
Les amateurs de pilpoul ne manqueront pas de s’inscrire à l’atelier Tenou’a, le rendez-vous mensuel d’études qui « cultive l’art juif du désaccord », animé par le rabbin Delphine Horvilleur, qui aura lieu le mardi 10 juillet à 20 heures à Paris.
 
Le site tenoua.org
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Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme – 71, rue du Temple – 75003 Paris
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Librairie du Temple-Shir Hadash – 1 Rue des Hospitalières Saint-Gervais – 75004 Paris
Librairie La Procure – 3 Rue de Mézières – 75006 Paris
Librairie Kléber – 1 rue des Francs Bourgeois – 67000 Strasbourg
La Cour des Grands – 1 rue Taison – 57000 Metz
Librairie 47° Nord- 8b rue du Moulin – 68100 Mulhouse
Librairie Vice-Versa – Mekor Haim 10/8 – Jerusalem 93465
Librairie du Foyer – Kikar Masaryk 14 – Tel Aviv
 
© visuel :  Tenou’a / DR

Article publié le 9 juillet 2018. Tous droits de reproduction et de représentation réservés © 2018 Jewpop

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