C’est le passage obligé de tes vacances en Israël. Chaque été, tu abandonnes, le temps d’une journée, la plage et tes tongs pour prendre la direction de Jérusalem. Que tu l’appelles Kotel ou Mur des lamentations, tu y poses ta main pour la sacro-sainte photo, le grand classique de ton album, qui aura une bonne place dans le clip d’intro de ta bar-mitsva et de ton mariage. Et ben figures-toi que tu n’es pas le seul.
Au mur, Will Smith se sent un peu moins « Men in Black ».
«Comment ça se passe pour avoir la nationalité israélienne ?».
Pamela Anderson fait la gueule. C’est pas qu’elle a chaud, c’est juste qu’habillée, personne ne la reconnait.
«Viens Alanis, t’inquiète, aucun n’a vu ton clip où t’es à poil. Ici, personne ne regarde la télé».
David Arquette demande au rabbin de quel côté doit prier son frère Robert qui s’est transformée en femme. Le rabbin ne comprend pas la question.
Zach Braff de la série «Scrubs» prend la tension du mur, déformation professionnelle.
Liz Taylor en Israël, ce n’était pas une visite touristique, c’était pour trouver un mari.
Le Dalaï Lama explique à Dieu. «Je suis un modeste entrepreneur. On est pas sur le même créneau, y a de la place pour tout le monde».
En voyant le mec prendre la photo, Jamel a dû se dire «Dis moi pas que c’est pas vrai. La kippa à la main. C’est bon. Dans 45 minutes, sur Internet, ils vont dire que je suis juif».
The SefWoman
Ma philosophie se situe entre « A Kippour tout le monde pardonne, sauf moi » (Raymond Bettoun) et « Dieu n’existe pas, mais nous sommes son peuple » (Woody Allen)
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