Un pote me dit la semaine dernière : « Sharon, ta chronique sur nous au lit, Pourquoi les Juifs sont de mauvais coups, franchement, j’ai ri (t’es quand même une belle salope) mais tu sais, dans un tango, on est deux alors faudrait peut être qu’on vous tende un miroir, à vous les filles juives. Parce que si on est nuls, c’est pas seulement la faute au mohel et à papa-maman. »
Il a continué : “Moi je veux bien qu’on soit des mauvais coups, mais faut dire que même avec la meilleure volonté du monde, c’est pas facile de rester fier longtemps quand, face à ton kapo-paul au garde à vous, la Ida Firkovitzsc elle se met à pleurer parce que ta raideur toute militaire lui rappelle les « heures sombres de l’histoire » et que ton « heil zizi » est une insulte à la mémoire de 6 millions de juifs. Fallait se méfier aussi gros schmock. Son « Jouir après Treblinka » posé sur la table de nuit, c’était pas un projet, une ambition, c’était le constat d’une impossibilité. Tu sais, un peu comme dans Dieu après la Shoah, si la question est posée, la disparition est déjà actée.
Dans ces circonstances, t’avoueras que maintenir une bandaison honorable, tu le vis comme une déclaration négationniste. Tu te sens tellement mal que t’es à deux doigts d’intenter un procès Licra à ta propre teub. D’ailleurs tu la regardes (ta teub) comme Patrick Klugman dévisagerait Faurisson : t’es accusateur. Et tu comprends un peu mieux comment certains dans l’histoire en sont venus à pratiquer l’auto-castration. Sentiment de culpabilité extrême. C’est chaud.
Exit les Ashkénazes. C’est rien que des frigides ou des castratrices vicieuses. Elles te la coupent pas direct, nan c’est plus tordu, elles font en sorte que t’aies envie de te la couper tout seul. Le crime parfait. Elles sont faites pour les romans et la psychanalyse ces tarées, pas pour la baise IRL. En plus le ratio investissement plaisir est nul. Toutes ces lectures de poètes chiants et ces écoutes interminables de Schönberg pour qu’elles finissent en larmes devant ton SS (slip serré), t’as dit never again.
Alors quoi, le salut sexuel viendrait-t-il par les filles séfarades, les délicieuses Deborah Bensoussan à la peau dorée et parfumée ? Ben même pas mon gros. La Séfarade, c’est quand même l’arnaque du siècle. Sa culpabilité est bien cachée derrière une façade sexy, nature, à l’orientale quoi. Alors oui, pour être gourmande, ça, elle est gourmande. Elle est tellement gourmande qu’elle a dévoré ta merguez-boulettes avec appétit. Et avec les dents. Elle s’est crue chez Berbèche la h’mara. Elle t’a même réactivé une mnemosis inconsciente de ta mila, t’as hurlé : Noooon, pas les 15 centimètres restants !!!! Le trauma.
À part cette empotée, on peut dire que les filles sefs, y en a deux catégories.
Il y a celle que t’as baisé, qui se marie après et que tu croises avec un fichu, flanquée de 6 marmots quelques années plus tard. Celle qui expie les heures (bon ok, les minutes) de plaisir que t’as passé avec elle en devenant consciencieusement imbaisable et très très chiante. Toi qui est devenue une mère la morale et qui te farcis des vidéos Torah-Box : on te voit.
Et puis y a celle que t’as pas baisé. Celle qui est un peu plus intelligente que les autres. Celle qui t’a fait miroiter monts et merveilles en jouant avec tes nerfs, parce que tu comprends « je suis une fille bien, j’attends le mariage ». Celle-là, c’est celle que tu as épousé, inconscient ! Et alors tu découvres chez elle des zones érogènes inconnues : appart de 200m² dans le « bon 17ème », diamants Cartier, fringues à 1000 balles, sa mère à la maison tous les shabbat. En fait, elle est pas frigide, la faire jouir coûte juste un bras. Et exige a minima un diplôme d’école de commerce ou de médecine. Elle a peut être pas lu beaucoup de livres mais elle, elle a bien intégré la leçon des féministes radicales : le mariage est la continuation de la prostitution, en plus onéreux.
Alors sérieux Sharon, t’étonnes pas si on finit par chercher notre délivrance chez les shiksas*. On venge nos ancêtres, on économise notre PEL, et surtout, on sauve ce qui reste de notre virilité, le tout sans avoir l’impression de niquer notre mère. Le graal.”
Témoignage recueilli par Sharon Boutboul
*mot yiddish à connotation péjorative, désignant une jeune femme non-juive
© photos et visuels : DR
Article publié le 11 juillet 2018. Tous droits de reproduction et de représentation réservés © 2018 Jewpop
Grandiose !!!
« Jouir après Treblinka » posé sur la table de nuit, c’était pas un projet, une ambition, c’était le constat d’une impossibilité… J’avoue j’ai éclaté de rire, quelle plume ! Et je suis ashké et petite-fille de rescapé, c’est grave ?
« la sefarade c’est quand même l’arnaque du siècle » punchline du siècle aussi ! :)))) J’ai ri à gorge déployée (pas profonde hein ! Vous me prenez pour qui ? 😉 Et c’est une feujette sef qui signe !
OMG que c’est mauvais et mal écrit
Peine à jouir ? 😉
Merci Jewpop pour vos articles toujours hilarants et jouissifs !
Toujours très captive par jewpop..enchanté !
A 57 ans j’ai appris par la génétique, je suis ashkénaze a la moitié passé de ma personne c’est un peu passéiste mais que de découverte plante ds mon blede près de Strasb.
. !
Merci jewpop encore une fois..
la punchline de la mort « le mariage est la continuation de la prostitution, en plus onéreux ». Mais j’ai ri tellement….