Playboy se lance en Israël : nos recommandations

5 minutes de lecture

 
 
Quand l’équipe de Jewpop a appris le prochain lancement de l’édition israélienne de Playboy, la réaction a été unanime : « Yesss !!! ». Il faut dire que la disparition de Penthouse version hébreu, en 1993, avait traumatisé un certain nombre d’entre-nous. Enfin, pas moi. A l’époque, je ne savais pas encore lire. Vous me rétorquerez que dans Penthouse, ce sont surtout les images qui sont intéressantes, pas les enquêtes sur le renouveau du cinéma d’auteur albanais. Vous n’aurez pas complètement tort.

 
Le problème, d’après les plus anciens de la rédaction, c’est que dans les années 70 et 80, les photos des magazines de charme en Israël étaient furieusement stabilobossées en noir (voir photo ci-après, tous nos remerciements à notre collaborateur Georges Abitbol pour ce précieux document d’époque) par des fonctionnaires habilités à ce minutieux travail, qui finissaient généralement par demander leur mutation au service des parcmètres de la mairie de Tel-Aviv, pour cause de tendinite aigüe du poignet.
 
Mais les temps ont bien changé, et d’après le futur patron du Playboy israélien, un avocat chicagoan répondant au doux nom de Daniel Pomerantz, la version hébreu du mythique magazine sera « adaptée au marché israélien ». Traduisez : « les playmates seront locales ». Ce qui semble « exciter » le génial créateur de Playboy, Hugh Hefner, 86 ans, dont l’appétence pour les nice jewish girls est restée célèbre. Comme le montre ce superbe cliché figurant sa délicieuse ex-compagne, la playmate Barbi Benton, admirative devant la carpe d’une taille remarquable que son Hugh vient de pêcher, en vue de lui confectionner un savoureux gefilte fish.
 

 
Hugh, si tu nous lis, on a quelques idées pour les futures pages centrales du magazine. Des idées vraiment excitantes. Et rien que des filles du cru.

 
Or Grossman, par exemple. Faudra juste lui dire que les attitudes façon « mon doigt, tu le vois mon doigt qui effleure ma lèvre purpurine, tu vois comme c’est perfide ? » c’est juste un peu too much. Et puis le blouson, Or, faudra oublier, capicce ? Playboy, c’est pas le catalogue Chevignon.
 

 
 
Ce que le lecteur israélien aime par-dessus tout admirer, dans un magazine célébrant l’ « art de vivre », c’est du mobilier design et vintage. Un siège de bureau industriel en bois du célèbre architecte finnois Carl Standertskjöld, c’est du beau meuble, du costaud, de l’intemporel, c’est très Hugh Hefner. Collez dessus la sublime Shirley Bouganim, il ne fait nul doute que le lecteur israélien vous en sera gré. Mobilier design finnois + Shirley en petite culotte noire, c’est la recette « gagnant-gagnant ».
 

 
Avec Alisa Basuyk, on donne dans le classique, mais qui a fait ses preuves. Blonde, petite culotte jaune poussin apportant une légère touche de fantaisie, pose du style « oh, je viens de me rouler dans le sable qui me colle au nombril » (et pas de bol, je sais plus où j’ai posé mon soutif). Le petit « plus produit » adapté au marché israélien ? La Magen David qui pendouille entre les seins. Simple mais efficace.
 

 
Sinon, on a aussi pensé à l’option « mon mazgan (ndt : air-conditionné) vient de tomber en panne, je sue comme une bête, faut que j’appelle de suite le réparateur ! ». Le petit scénar sympathique qui fait toujours fantasmer le lecteur, avec l’adorable Moran Nimni qui prend la pose « Tiens, on sonne à la porte ! Prenons un air naturel et dégagé ». Ben quoi, fait chaud en Israël, non ?
 

 
Josée Benazeraf, avec la rédaction de Jewpop.

Laisser un commentaire

Your email address will not be published.

S'abonner à la jewsletter

Jewpop a besoin de vous !

Les mendiants de l'humour

#FaisPasTonJuif