Miri Regev, présidente du BDS

 
Pour la première fois, il n’y aura pas d’ambassadeur d’Israël à la soirée d’ouverture du Festival du film israélien de Paris le mois prochain. Aliza Bin Noun ne viendra pas. Au centre de la polémique « Foxtrot », la ministre de la culture et des sports israélienne, qui déteste le film. Miri Regev trouve qu’il donne une mauvaise image de Tsahal, et des arguments au BDS. Pour dénoncer le boycott d’Israël, elle a décidé d’en organiser un en personne ! C’est même elle qui a œuvré auprès du ministère des affaires étrangères pour que l’ambassadrice d’Israël refuse d’assister à la première du festival. Israël qui s’auto-boycotte, le BDS n’aurait pas osé l’espérer, Miri l’a fait !
 

Miri fan de musique islamo-gauchiste !

 
« Israël boycotte l’ouverture du festival du film israélien de Paris » : c’est repris par la majeure partie des sites d’informations français et internationaux. Jamais le BDS n’aurait pu espérer une campagne si efficace ! L’avantage, c’est que lorsque ça vient du gouvernement israélien, ni le BNVCA ni le Crif ne protestent. Au lieu d’aller aux JO d’hiver en Corée du Sud pour soutenir l’équipe israélienne, la ministre de la culture, qui est aussi en charge des sports, a préféré se rendre en France faire les soldes pour soutenir des judokas venus participer au « Paris Grand Slam 2018 ». Miri Regev croyait que c’était un festival de slam, un truc de rappeurs quoi. Mais Miri n’est pas sectaire, selon nos informations, c’est aussi une fan de Pink Floyd, en particulier du morceau « The Wall ». Ce qui expliquerait, affinités électives avec Roger Waters, son attitude envers les organisateurs gauchistes juifs de cour kapos du Festival du cinéma israélien de Paris, qui méritent bien d’être boycottés !
 

Miri préfère le festival de Cannes

 
Il faut l’avouer, entre parader en robe « Jérusalem une et indivisible » sur le tapis rouge du Palais cannois et monter les escaliers du cinéma Majestic Passy, Miri n’a pas hésité une seconde. Boycottons le 16ème arrondissement de Paris, repère historique de la grande bourgeoisie israélite !
 

Wesh, Miri se bat contre le fionisme

 
En France, on s’est débarrassé des fillonistes, et à quelques lettres près, Miri espère la même chose en Israël. Les histoires de fesses, très peu pour elle ! L’an dernier, elle s’est super vénère contre un festival à Tel-Aviv parce qu’il devait y avoir des artistes nus sur scène. Il parait que c’est une atteinte fondamentale aux valeurs de l’État Hébreu. Dire que t’aimais te balader les loches à moitié à l’air sur la Tayelet pour ken avec des beaux gosses du cru. Au moins, dans les films de Ken Loach, les gens restent habillés, il faut dire qu’ils ne vont pas très souvent à la plage non plus. Miri est bien d’accord avec le réalisateur britannique ! Boycottons les gens à poils (mais pas au menton) !
 

Miri défend les orientaux !

 
Écœurée de se faire traiter de poissonnière séfarade inculte et vulgaire, Miri ne s’est pas privée de laminer Lior Ashkenazi, LA star israélienne acteur principal de « Foxtrot », qui comme son nom l’indique n’est pas originaire de Sétif. En plus, même si dans le film de Samuel Maoz, il y a un chameau, le problème c’est que là, ça n’a aucun rapport avec une cérémonie du henné, puisqu’il se trouve devant un checkpoint ! Pas besoin de voir le film pour s’en faire une idée… Dès qu’un ashkénaze s’en mêle, tout fout le camp ! Il faut les boycotter eux aussi !
 
Jackie Schwartz & Sharon Boutboul
 
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Article publié le 12 février 2018. Tous droits de reproduction et de représentation réservés © 2018 Jewpop