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Des juifs avertis des attentats à Paris : quand le Times of Israel relaie l'intox de Jonathan Simon Sellem

5 minutes de lecture

 
Alors que la France est sous le choc des attentats du 13 novembre, le très sérieux magazine en ligne israélien Times of Israel publie dès le lendemain un article en anglais signé Amanda Borschel-Dan, fondé sur une interview de Jonathan Simon Sellem, qualifié de « journaliste free lance ». Amanda Borschel-Dan y indique en introduction que selon ce dernier, les « responsables de la sécurité de la communauté juive française étaient au courant le vendredi matin d’une information annonçant un attentat imminent ». Depuis, la rumeur circule sur le net : « les juifs étaient au courant des attentats ».

 
Au vu de sa propension aux scoops bidons tels que l’assassinat de Bachar El Assad par son garde du corps ou des tirs de kalachnikov sur une synagogue du 19ème arrondissement de Paris visée par un… lance-pierres, on se demande pourquoi la journaliste a cru bon d’interviewer sur le sujet un citoyen résidant en Israël alors de passage à Paris, dont la crédibilité de journaliste est nulle… C’est donc avec circonspection et surtout stupéfaction, au vu du contexte, que nous avons découvert cet article provenant d’un média comme le Times of Israel.
 
Nous avons alors contacté l’auteur de l’article afin de savoir si elle avait procédé aux vérifications des sources mentionnées par Jonathan Simon Sellem, une précaution minimum au vu de la situation particulièrement sensible. Amanda Borschel-Dan nous a répondu, après la parution de son article : « Je suis désolée, je n’avais pas pensé aux conséquences, je vais tenter de les contacter au plus vite (les « responsables de la sécurité de la communauté juive » auxquels fait allusion Jonathan Simon Sellem sont ceux du SPCJ – Service de Protection de la Communauté Juive -) pour confirmer on non les affirmations de Jonathan Simon Sellem. »
 
Nous avons fait son travail entretemps, contactant le SPCJ ainsi que des responsables de divers lieux sensibles de la communauté, dont des synagogues « cibles potentielles », où les personnes en charge de la sécurité nous ont confirmé que les affirmations de Jonathan Simon Sellem relevaient du mensonge.
 
Depuis, l’article du Times of Israel a été relayé par plusieurs sites antisémites et conspirationnistes, parmi lesquels Egalité et Réconciliation, Réseau Voltaire, Panamza… Traduit en anglais, en italien et cerise sur le gâteau, par le site de l’agence de presse iranienne Fars News Agency… Partagé des dizaines de milliers de fois et alimentant ainsi abondamment la rumeur complotiste des « juifs avertis des attentats », rengaine maintes fois entonnée depuis l’attentat du World Trade Center. On aimerait comprendre l’objectif de la journaliste et de la rédaction du Times of Israel, dans la situation présente, de publier une telle information sans les précautions d’usage et sans prendre la mesure de ses conséquences néfastes
 
Quant aux motivations de Jonathan Simon Sellem, on n’ose les imaginer mais on le remerciera d’avoir contribué, avec la complicité d’un média ayant pignon sur rue et d’une journaliste qui n’a pas fait son travail, à la propagation de rumeurs nauséabondes et dangereuses. Reste enfin à savoir si le Times of Israel effectuera le rectificatif qui s’impose.
 
Alain Granat
Ndlr : suite à notre parution, la journaliste du Times of Israel a modifié – après 4 jours de publication – l’introduction de son article, remplaçant  « Just Friday morning » par « For months » (depuis des mois). Sans plus d’explications…

 

 
© visuels, photos :  Times of Israel, DR

Article publié le 17 novembre 2015. Tous droits de reproduction et de représentation réservés © 2015 Jewpop

36 Comments

  1. Merci jewpop de mettre à jour les pratiques minables de ce pseudo-journaliste, dont la plupart des articles orduriers de son site sont écrits sous pseudo… Si la journaliste est fautive, lui est responsable de jeter de l’huile sur le feu en mentant effrontément.

  2.  » Plus le mensonge est gros, plus il passe. Plus souvent il est répété, plus le peuple le croit …  » Il est regrettable que Sellem excelle à s’emmêler les pinceaux mais respectons-le comme ces ces escrocs qui jubilent au faux témoignage et sont incapables de réfléchir aux conséquences terribles quils entraînent Au fait, la citation est de cette crapule de Goebbels, que son nom soit effacé…Et laissons Godwin aux internautes irrascibles ! Bebert le Livreur

  3. Il voulait donc faire une nouvelle blague.
    Quel services de sécurité juive? D’où a t il inventé ça?
    ce type ne doit pas etre juif, ou alors c’est un fou. lhumour, c’est bien, mais pas avec le tout-venant, dont des idiots. et ceux ci ont vite adopté et colporté ce quils voulaient entendre.

  4. de plus, cette notion de communauté juive est un gros fantasme. C’est comme si nous avions des telephones connectés en permanence les uns aux autres et que nous recevions des infos occultes venant d’une entité juive! Je pense que son hoax a juste fait le bonheur des paranos qui font feu de tous bois. Dommage que la journaliste du Times ait marché sans se soucier de verifier.

  5. La réponse de JSS sur son site poubelle est éloquente, à son image… Attaques personnelles envers l’auteur de cet article, fake sur le screenshot censé le dédouaner, aucune preuve de ses infos bidons… c’est hallucinant qu’une journaliste ait pu donner le moindre crédit à ce pauvre type.

  6. @jo : c’est bien Joseph G. et pas A.H.
    Les questions que nous nous posons sont effectivement : quelle est la motivation de ce triste individu ? Quels sont les intérêts qu’il sert ?
    Allez JSS, arrête d’écrire et apprends à lire, nettoie tes oreilles et ne fais pas métier de  » Lachone hara « , ça t’évitera les aphtes !
    Quant à la pseudo-journaliste qui ne prend pas le temps de vérifier si l’information qu’elle détient est fiable et vérifiable, elle déshonore sa profession et le soi-disant  » Times of Israel « 

  7. Bonjour. Quoi qu’on pense du pseudo-journaliste Sellem, il semblerait que la très inconsciente journaliste du Times of Israel ait déformé ce qu’il a dit. C’est en tout cas ce que tend à indiquer sa récente correction « For months », et puis il y a le bon sens : pourquoi Sellem raconterait-il une théorie du complot juif ? Plus vraisemblablement, le gars a ramené les attentats du 13 à la sécurité des Juifs en France, comme à son habitude, et la journaliste s’est emmêlée. Ce qui est en revanche manifeste, c’est qu’Alain Granat a parlé un peu vite d’une intox de JSS, ne pouvant vérifier. Cela pourrait être sans gravité, mais le hic c’est que ça donne un peu de matière à ces antisémites qui aiment découvrir dans les mots mêmes des Juifs des aveux de leurs supposés forfaits. Je résume : dans l’esprit tordu d’un antisémite, le Juif Sellem avoue que sa communauté savait, et d’autres Juifs, au lieu de dire qu’il n’a pas dit ça, disent que c’est de l’intox, donc il l’a dit, donc c’est vrai. Pas cool. M. Granat, mon raisonnement pourrait être tiré par les cheveux. Pas tant que ça, je crois. Je ne vous connais pas, j’ai trouvé votre présent article grâce à l’excellent site Conspiracy Watch. Je ne trouve pas cet article assez vigilant avec lui-même, et trop vigilant = méfiant avec les autres. Cela dit il explique bien certains faits, à savoir le réflexe des sites antisémites et conspis qui publient toutes ces intox qui vont dans leur (non-)sens. Cordialement.

    • Bonjour Laurent, et merci pour votre commentaire. Que la journaliste du Times of Israel ait fait preuve d’inconscience, et j’ajouterai d’un manque flagrant de professionnalisme en la circonstance, c’est une évidence. Sa correction « For months » faite hier, après la parution de notre article, est d’autant plus gênante qu’après l’avoir contactée le lundi 16 novembre, elle nous a expliqué être « désolée » et s’empresser de vérifier les soi-disant sources de JSS sur ce « message d’alerte » envoyé le vendredi matin aux « responsables de la sécurité de la communauté juive ». Elle ne s’est donc nullement « emmêlée » ou aurait « déformé ses propos », malgré les assertions de ce dernier. Depuis, nous avons tenté de la contacter pour connaître le résultat de ses investigations et avoir plus de précisions sur son entretien avec JSS, en vain. Silence radio éloquent… De notre côté, nous avons, comme il est précisé dans l’article, contacté le SPCJ (Service de protection de la communauté juive) et divers responsables de la sécurité de lieux « sensibles », qui nous ont affirmé qu’il s’agissait d’une information bidon. D’où le terme « intox », parfaitement justifié en l’espèce. Quant aux motivations de cette intox, nous laissons chacun libre de l’interpréter à sa guise. Cordialement.

      • Bonsoir Alain, et merci pour votre réponse, tout à fait digne d’une discussion sereine parfaitement argumentée. Je vous suis sur certains points. Ce qui me gêne encore, c’est deux choses : la première est que tout indique qu’en l’absence des propos exacts de JSS, il est bien difficile d’interroger le SPCJ (qui interroger, puisque JSS parle d’une personne particulière dans son droit de réponse sur CW ; sur quoi interroger, puisqu’il semble clair pour JSS lui-même que personne n’a reçu un sms parlant des attentats de vendredi soir, pas comme ça en tout cas) ; la deuxième chose, c’est que le lecteur de votre article peut-être imprécis, en ressort persuadé que l’intox de JSS va jusqu’à la quasi-affirmation que « les Juifs savaient », et si intox volontaire de JSS il y a, ce dont on peut encore douter, il est toujours vraisemblable qu’elle n’aille pas jusqu’à la théorie du complot et toujours possible qu’elle ne cherche pas à créer le buzz sur des sites conspis. La théorie du complot serait à réserver à ces sites antisémites qui interprètent à un autre niveau. Cordialement.

        • Bonjour Laurent, en ce qui concerne votre première remarque : vous nous permettrez de douter d’un droit de réponse qui n’est étayé d’aucunes preuves. Si l’on suit les dires de JSS, la journaliste aurait transformé ses propos ou il se serait « mal exprimé ». Nous avons bien tenté de connaître la teneur exacte de ces propos auprès du principal intéressé, qui nous a affirmé avoir l’enregistrement de l’interview et avoir transmis au moment de cette interview ce fameux sms « message d’alerte » de son amie « experte en sécurité » (?) envoyé (ou pas ? le tout devient d’une telle confusion qu’on s’y perd…) le vendredi matin aux « responsables de la sécurité de la communauté juive ». La journaliste nous a affirmé le contraire lorsque nous l’avons contactée. C’est sur cette base que nous avons posé nos questions au SPCJ (entre autres). Depuis, nous attendons toujours la publication de cet enregistrement sur son site JSSNews, et de ce mystérieux sms (avec le nom de son expéditeur « experte en sécurité » flouté, bien sûr 😉 par l’auteur de l’article du Times of Israel, ce qui serait la façon la plus simple et transparente de clôre le sujet et de démontrer que nous avons eu tort. Sur votre seconde remarque, loin de nous l’idée d’imaginer que JSS adhère à une quelconque théorie du complot, nous déplorons juste qu’il ait pu l’alimenter ainsi d’une façon totalement irresponsable. Cordialement.

          • Rebonjour. Je « vous permets » depuis le début de douter de ce droit de réponse. Mais vous dites que JSS ou la journaliste devrait apporter des preuves. Des preuves de quoi ? De leur innocence ? Innocence en quoi ? Vous le certifiez seulement maintenant : loin de nous l’idée d’imaginer que JSS adhère à une théorie du complot. JSS pense, pour certaines raisons, qu’il est accusé de répandre une théorie conspirationniste : il trouve donc aberrant de se défendre comme si ça pouvait être le cas, il croit qu’une minorité de gens pas très fins, dont vous faites partie selon lui puisque c’est comme ça qu’il interprète votre article imprudent sur cette question, une minorité donc peut penser à sa culpabilité, donc il se défend là où cet avis excessif mais minoritaire s’est selon lui exprimé avec trop de vigueur. Ce que vous voudriez, grâce au dévoilement de preuves, c’est finalement savoir si JSS a une motivation, s’il a volontairement participé à la propagation d’une théorie conspi (sans y adhérer). Je réponds : vraisemblablement non. Mais cette réponse est sans importance devant cet autre problème : ce qui est encore une fois manifeste, c’est que votre article ne doute pas qu’il y a motivation. Vous suggérez seulement maintenant que vous pouvez avoir tort. Encore une fois, vous ne l’avez pas voulu ainsi et pourtant votre article laisse penser au lecteur que JSS répand une théorie du complot, vous établissez aux yeux d’un antisémite à l’esprit tordu une « preuve » supplémentaire qu’un Juif, immédiatement dénoncé comme conspirationniste par d’autres Juifs, donc un Juif dans le bon camp, le camp des éveillés face au mensonge et au mal sioniste etc. tout le tralala, avoue que les Juifs savaient. On a une histoire malheureuse de déformation de l’info : la France et les Juifs en particulier, cible habituelle du terrorisme islamiste ou aromatisé islamisme, sont depuis plusieurs mois en état d’alerte sur la possibilité d’un attentat (c’est vrai), devient progressivement, par étapes successives d’amalgames avec d’autres infos, de réinterprétations et déformations dont le caractère volontaire n’est pas du tout avéré : Vendredi, au matin des atentats, les Juifs savaient. JSS, vous, moi, dès que quelqu’un manque de prudence, nous participons à la création d’une théorie aberrante et dangereuse. Cordialement.

          • Votre blague est peu originale. Vous souhaitiez peut-être argumenter aussi bien que M. Granat, Ballard ? Ne vous privez pas, mais posez votre crucifix car je ne suis pas un démon, au cas où vous m’auriez mal lu 🙂

          • Bonjour Laurent, mon souci de preuves relatives a ce qui été publié en premier lieu par le Times of Israel puis modifié « en douce » n’a rien à voir avec une notion d' »innocence », aucun journaliste n’est à l’abri d’une erreur – moi le premier – mais est motivé par un souci de compréhension. Les notes d’un journaliste, l’enregistrement d’une interview, la vérification et mention des sources, permettent de constater la réalité des faits et des dires en toute transparence. En l’absence de ces éléments, chacun peut interpréter le droit de réponse de JSS comme il le veut. On pourra estimer qu’il est de bonne foi – ou le contraire -, on pourra interpréter de même le silence de la journaliste du Times depuis, et estimer à juste titre, comme vous, mon article comme « imprudent » sur les quelconques motivations de JSS à propager volontairement une rumeur conspirationniste et me répondre « vraisemblablement non ». Je vous répondrai « vraisemblablement oui », les récents éléments dont je dispose sur le sujet confirmant ce que j’ai publié. Et il est effectivement regrettable que les antisémites de tous poils trouvent matière à leurs fantasmes grâce à une presse israélienne parfois imprudente, nourrie d’infos bidons. Cordialement.

          • Bonjour Alain, encore merci pour cette réponse patiente. Elle laisse de côté une des réflexions de mon précédent message, mais peu importe. Je ne suis toujours pas d’accord, ne soyez pas désespéré par mon obstination !
            Ce que vous dites et ce dont je n’ai jamais douté, c’est : si tous les éléments ne sont pas réunis pour conclure, alors il ne reste plus qu’à croire ; si on croit en faisant fi de tout élément, on croit à l’extrême, sans nuance, vulgairement, à la bonne foi d’untel ou au contraire à sa malhonnêteté ; mais si on croit par légères confirmations successives, en prenant un par un les rares éléments disponibles, alors on croit méthodiquement, avec un degré de probabilité. Comprendre cela n’est pas suffisant.
            Je pense que vous n’avez pas les éléments pour répondre méthodiquement : vraisemblablement (forte probabilité) JSS répand sciemment la rumeur des Juifs avertis de l’imminence d’un attentat (1). Vous avez en revanche des éléments pour répondre méthodiquement : vraisemblablement aucun « responsable de la sécurité de la communauté juive » n’a été averti de l’imminence d’un attentat (2). Vous avez aussi des éléments pour répondre méthodiquement : vraisemblablement JSS a brodé un récit mêlant un SMS mystérieux et l’état d’alerte lié aux risques d’attentat (3). Le problème est la dépendance logique des propositions (1), (2) et (3) : elle est faible, mais par manque de rigueur, trompé par leurs éléments communs, on peut l’estimer forte jusqu’à l’équivalence logique.
            En outre, au risque de me répéter, votre article ne fait pas dans la probabilité ou la vraisemblance : dans cet article vous affirmez une croyance extrême, comme si vous confondiez la confirmation nuancée (étayer, rendre un peu plus probable) avec la confirmation extrême (vérifier, ôter toute possibilité du contraire) ; à mon avis votre imprudence n’est pas dans vos principes méthodologiques de confirmation par prise en compte d’éléments probants, elle est dans votre application de ces principes ou bien dans l’exposition des résultats de cette application.
            Il n’y a qu’une faible probabilité (mais elle existe) que JSS répande volontairement une théorie du complot, l’étonnement des responsables de la communauté juive que vous avez interrogés n’y change presque rien, le silence de la journaliste après sa modification « for months » n’y change presque rien. Consultez d’autres avis, demandez à Rudy Reichstadt ou à Raphaël Enthoven. Cordialement.

    • La journaliste est une professionnelle, qui a rapporté les propos tenus par
      Jonathan Simon Sellem, Son erreur a été de ne pas vérifier la crédibilité (ou l’absence
      de crédibilité) de Jonathan Simon Sellem. Celui-ci porte une très, très lourde responsabilité
      puisqu’à cause de ses propos mensongers et irresponsables, les sites antisémites ont trouvé matière à
      attaquer la communauté juive et à la mettre en danger. Les propos de Jonathan
      Simon Sellem sont d’autant plus inacceptables du fait qu’il se présente come un
      conseiller consulaire, élu de l’UDI.

  8. Times of Israel va-t-il enfin prendre les mesures qui s’imposent et annuler le blog de Jonathan Simon Sellem sur son site ?

  9. En fait Jonathan Simon Sellem, il est comme le type qui a prêté son appart à St Denis. Il savait pas, il pensait rendre service :)))

  10. Ce qui est malheureux au final, c’est que ce garçon pense davantage à se faire mousser qu’au devenir de la communauté dont il est issu. Je ne sais pas pour vous, mais moi il me rappelle un certain Benjamin N. qui a fait de ses plaisirs personnels une raison d’état. JSS est un idiot et son dernier coup d’éclat devrait porter un coup un fatal à son site sur lequel j’essaie de commenter certains articles. En vain. Dans l’univers de JSS, le bidon règne au côté de la pensée unique. Je suis d’accord avec les mensonges de JSS, donc je suis. Au final Soral de E&R ou la Taverne des Pirates ont eu raison de reprendre l’article de Times of Israel car Soral = JSS, des sites mensongers.

    • Jonathan Simon Sellem fait autant de tort à Israël qu’un Alain Soral. La manière dont JSS a initié cette rumeur antisémite nauséabonde me tord l’estomac.

  11. […] Alain Granat (extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page) : Alors que la France est sous le choc des attentats du 13 novembre, le très sérieux magazine en ligne israélien Times of Israël publie dès le lendemain un article en anglais signé Amanda Borschel-Dan, fondé sur une interview de Jonathan Simon Sellem, qualifié de « journaliste free-lance ». Amanda Borschel-Dan y indique en introduction que selon ce dernier, les « responsables de la sécurité de la communauté juive française étaient au courant le vendredi matin d’une information annonçant un attentat imminent ». Depuis, la rumeur circule sur le net : « les juifs étaient au courant des attentats ». Au vu de sa propension aux scoops bidons tels que l’assassinat de Bachar El Assad par son garde du corps ou des tirs de kalachnikov sur une synagogue du 19ème arrondissement de Paris visée par un… lance-pierres, on se demande pourquoi la journaliste a cru bon d’interviewer sur le sujet un citoyen résidant en Israël alors de passage à Paris, dont la crédibilité de journaliste est nulle… […]

  12. Jewpop s’interroge sur les motivations de Jonathan Simon Sellem. Elles semblent simples et sans originalité : il veut avoir sa photo dans le journal. Même si cela implique le risque de laisser déclencher une rumeur antisémite de la pire espèce.

    • Çette journaliste n’a pas été bien futée. Jonathan Simon Sellem est connu en Israël pour ses tendances occasionnelles à la mythomanie. Il a ainsi prétendu pendant des années avoir été diplomate israélien, ce qui est faux (il ne pourrait pas passer le concours faute des diplômes et compétences requis.) Il a ensuite tenté de se présenter aux élections avec Véronique Genest en colistier; lorsque celle-ci l’a lâché, il a été raconter que le journaliste Alex Jordanov était son nouveau colistier, ce qui était, la encore, faux. Il poste des articles sous de faux noms divers et variés sur son site, dans lequel il insulte nombre de personnalités françaises ou israélienne son dont, ignominie suprême, un ancien résistant et survivant de camp de concentration. Encore pire, il s’en est pris à l’épouse âgée de ce dernier, Juive française qui s’est cachée des Nazis pendant la guerre pour échapper à la mort, et qu’il fait insulter en ligne sur son site. Cela donne une idée de sa mentalité.

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