Jason Statham En eaux troubles

Pourquoi «En Eaux Troubles» («The Meg») est un film casher

5 minutes de lecture

 
 
Appréciant particulièrement les films de requins tels que « Mega Shark vs Giant Octopus » ou la saga « Sharknado », je suis tout naturellement allée voir « En Eaux Troubles » (« The Meg » pour Megalodon, dans la version originale) le film de requin de l’été 2018 en salles depuis le 22 août, avec un casting international et en partie chinois, parce qu’il n’y a pas de raison de ne pas voir les choses en grand. Dans cette partie de cash-cash qui oppose Jason Statham à un requin géant, nous, à Jewpop, on a aussi vu un film 100% Beth Din (la bête dîne pas mal, aussi faut dire…) et pas seulement parce que le réalisateur s’appelle Jon Turteltaub. Démonstration.
 

Affiche En Eaux Troubles

 

1. Le héros s’appelle Jonas

 
Le héros interprété par l’acteur britannique Jason Statham s’appelle Jonas. Outre le fait que ce soit l’anagramme de Jason, Jonas est un héros de la littérature hébraïque. Nous lisons son histoire à Yom Kippour. Le texte raconte que Dieu demande à Jonas d’aller dans la ville de Ninive, mais Jonas désobéit, monte dans un bateau pour Jaffa, sa désobéissance provoque la colère de Dieu qui déclenche une tempête, Jonas est balancé hors du bateau pour calmer la mer, et Jonas est recueilli pendant trois jours dans le ventre d’un gros poisson, arrive à Ninive, raisonne la population pécheresse et empêche la destruction de la ville par Dieu. Jonas, gros poisson, mégalodon. Coïncidence ? Je ne pense pas.
 

2. L’héroïne est tsniout

 
L’héroïne interprétée par l’actrice chinoise Li Bingbing est tsniout. Dans la station de recherche au large de Shanghai, elle porte jupe crayon longue jusqu’aux genoux, pantalon, chemisier à manches longues, et tenues de plongée intégrales. Et lorsqu’elle entre dans la cabine de Jason Statham, ce dernier sortant fraîchement de la douche tous muscles saillants dehors à peine vêtu d’une serviette éponge nouée à la taille, elle détourne rapidement le regard et sort pour le laisser s’habiller. C’était pourtant pas dégueu à regarder, franchement. Tsniout en août, la dame.
 

Li BingBing En eaux troubles

 

3. L’allégorie de Shabbat

 
Lorsque les véhicules sous-marins légers des héros parcourent les profondeurs de l’océan, ils prennent à chaque fois le risque de croiser le requin géant prêt à les défoncer. Et puis, ils trouvent la parade pour éviter d’attirer l’attention du monstre et avoir la vie sauve : ils éteignent les lumières. Sharkbat shalom !
 

4. Un placement de produit casher

 
Plusieurs placements de produits pas du tout discrets comme on les aime sont à signaler dans « En Eaux Troubles » : baskets et survêtement Nike, montre Seiko, montre IWC, montre Carl F. Bucherer et canettes de Coca-Cola. Et le Coca-Cola, c’est casher. Et ma démonstration ne fait pas pschiiit.
 

Requin megalodon En eaux troubles

 

5. Le requin mange presque casher

 
Liste des aliments que le mégalodon mange tout au long du film : un calamar géant, des baleines, des humains, des bouées, des bateaux, un autre mégalodon.
Liste des aliments que le mégalodon ne mange pas : un chien.
Le chien, ce n’est pas casher. Et ma démonstration a failli tomber sur un os.
 
Voilà, démonstration est faite que « En Eaux Troubles » est un film casher. Et si l’un d’entre vous conteste cela, au prétexte que le grand requin ne porte pas de calotte, alors j’y répondrai très logiquement que c’est à cause du réchauffement climatique : les calottes sont cuites.
 
Ingrid Zerbib
 
La bande-annonce de En Eaux Troubles

 

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© photos et visuels : Warner Bros Pictures / DR

Article publié le 2 septembre 2018. Tous droits de reproduction et de représentation réservés © 2018 Jewpop
 

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